Balade au Sommet [Pv Raïkage]

**Mitsuo Otori**

La Beauté des Nuages...

Le soleil passa son bras par la fenêtre, découpé en fine lamelle par les volets en bois de notre jeune héros. Bien que la lumière en elle-même ne pouvait réveiller Mitsuo, la chaleur et le brasier sur la peau du shinobi le tira lentement de son sommeil. Il ouvrit les yeux, bien que la vision est depuis longtemps plongé l'Otori dans les ténèbres, ouvrir les paupières était resté un réflexe pour notre jeune pilier. Il resta allongé dans son lit, calmement, laissant le monde extérieur entrée en lui, les bruits des matinaux sortit faire une promenade, les premiers cris d'enfants, un éleveur rentrant à sa cabane, où le bruit quasi imperceptible des ninjas de la brume rentrant après une longue mission.

Il écouta calmement la pièce se former autour de lui, le crissement de l'appartement en dessous faisait résonner son plancher, le choc se transmettait de lame en lame, le plancher apparaissait à lui. Les voisins du dessus qui s'engueulaient de bon matin laissait naitre petit à petit le plafond, puis les meubles, jusqu'à ce que la pièce prenne vie sous sa cécité.

Il se redressa et d'un pas lent, parcourra la distance nécessaire pour atteindre la salle de bain. Il alluma l'eau et se glissa sous la douche. Il aimait l'eau tombante, tel la pluie d'été, refroidissant les coeurs et plongeant le monde dans un chaos de bruit que seul les infirmes peuvent entendre et donc, voir. Il s'habilla tranquillement, enfila une tenu shinobi banale. Par-dessus, il enfila une longue cape noir qui descendait jusqu'aux genoux. Avant de sortir, il ferma ses yeux d'un blanc immaculé et attrapa la fine bande de tissus gris foncé qu'il fixa sur ses yeux, attachant soigneusement le tout derrière sa tête. Il ne portait pas de bandeau indiquant son appartenance au monde shinobi des Nuages. Il avait directement gravé le symbole de Kumo sur sa peau, au niveau du coeur, surement pour ne pas oublier d'où il venait et, bien qu'il ne put le voir, il sentait le motif sous ses doigts.

Aujourd'hui était un jour particulier pour le shinobi, il avait rendez-vous, non pas avec une fille, bien que ses attirances sexuelles soit hétéro, aujourd'hui, c'était avec le leader des nuages qu'il avait rendez-vous. Satoru l'avait invité à une balade matinal, il n'avait pu refuser. Mitsuo sortit de chez lui et emprunta les escaliers pour rejoindre la rue. Malgré l'heure, bon nombre de personne avait déjà rejoint les rues. Il marcha d'un pas tranquille et pris la direction du centre du village. Il ne parlait pas aux gens en temps normal, bien que certains voisins le saluait souvent. Tout le monde ignorait son rôle précis au sein de l'organisation shinobi de Kumo, seul les plus gradés et ses confrères piliers ainsi que le Raïkage connaissait l'importance de son rôle.

Il était jeune, seulement 17 années qu'il était en vie, mais il occupait le post le plus important derrière celui de chef du village ninja. Pourquoi ? Il était l'un des plus à même de fournir une description parfaite de Kiri, le plus grand ennemi du village, il était l'un des derniers représentant d'une lignée aussi puissante qu'utile et par-dessus tout, sa détermination était sans faille. Il filait tel le vent dans les rues de Kumo, se faisant invisible, laissant à ses cheveux le plaisir d'aller et venir, de se soulever au grès de la brise matinal, sans interféré de quelques manières qui soit.

Il arriva devant le palais des nuages, bastion et forteresse de Kumo. Il avança et salua les deux gardes d'un mouvement de tête. Ils se dressèrent et répondirent communément par un « Bonjour Otori-Sama » auquel ne prêta pas attention. Son post dans la hiérarchie lui importait peu, tant qu'il pouvait se venger de Kiri. Il grimpa les escaliers et s'arrêta devant la porte de son maitre. Il inspira et écouta tranquillement à travers la pièce. Le Raïkage était à son bureau et devait surement gratter tout un tas de papier administratif, autour de lui, les shinobis chargé des rapports de mission se tenaient eux aussi derrière un bureau. Un shinobi arrivait par le couloir adjacent. Mitsuo le laissa passer la porte en premier avant de s'y engager lui-même. L'autre shinobi devait être un Chuunin et venait apparemment pour un ordre de mission qu'il avait reçu.

Le jeune Otori s'approcha du bureau central et leva la tête:

Bonjour Raïkage-sama, vous m'avez fait demander à propos d'une « balade matinal ».

Il fit une légère pause et enchaina:

Je serais très honoré de parcourir le village avec vous.

Ce n'était pas complètement vrai, il n'avait pas vraiment envie de se balader, flânant avec la tranquillité, tandis que de l'autre côté des frontières des nuages, Kiri no Kuni existait toujours.

**Satoru Kichigai**

Elle est dur la vie pour un haut dirigeant. La vie sociale n'est plus, il n'y a que le levé et la paperasse, le couché et s'informer sans cesse. Qu'il est dur d'être en guerre contre une puissance comme kiri, surveiller les frontières et gérer les troupes. Certes ce n'était pour l'instant plus qu'un petit conflit, mais qui pouvait bien savoir se qui se tramer ? Même satoru qui avait les yeux partout sur son pays ne savait à quoi s'attendre au delà de ses frontières. Et si une attaque massive se préparé ? Et si... Et si... On pouvait refaire un monde avec des si. Et le travail ne laissait place à la rêverie de ce cauchemars.
Qu'elle jour pouvait-on bien être ? Lundi ou mardi... Peut être que le temps avait filé et qu'il était déjà samedi. A ne pas sortir on en perd vite la notion du temps, satoru ne comptait plus les heures passaient sur ce triste bureau.
Mais comment s'ennuyer avec tous ces allez et venu. On venait lui demander mission ou encore lui offrir des fonts pour des projets, il y avait aussi de se qui rêvait simplement d'entrevoir le raikage... Cela ne passaient jamais plus d'une porte avant d'être mit dehors. Satoru c'était enfermer dans une bulle, les gens... Ces choses l'insupportaient la plus part du temps, surtout en ces durs moments. Après tout il n'était pas une attraction, pour le connaitre il sufisait qu'on lise des livres sur lui... Sans doute apprendront-ils plus que satoru ne sait de lui même... Il les aurait bien tué ces biographes et historiens, qui lançaient sans savoir des informations. Mais il ne pouvait pas... Il ne pouvait plus désormais à ce poste ou un moindre faux pas était montré du doigt.

En cours...

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