Un silence implacable régnait sur cet endroit, sur ce qu'il restait d'un glorieux pays qui autrefois avait marqué l'histoire de sa puissance. A présent, seul la mort et les horreurs du passé pouvaient encore marqué l'histoire de notre monde ninja. Un jeune homme marchait là entre les débris des maisons, enjambant ce qu'il restait des cadavres. Aucune sépultures, aucun respect pour ceux qui se sont autrefois battu ici pour leurs idéaux pour leur salut. La folie de la guerre ne pouvait être réellement décrit et pourtant ce pays était on ne peut plus descriptif de cette folie. Sora avait insisté pour que notre protagoniste vienne voir de lui même ce à quoi pouvait conduire ce qui le rongeait au fond de lui: la folie meurtrière. Isoshi se figea alors, leva les yeux au ciel, il fixait ce ciel étoilé sans un seul nuage à des kilomètres. Ses beaux cheveux blancs argentés ondulaient au grès du vent. Une sensation de malaise l'envahissait, cette endroit puait encore trop la mort, la haine et la folie. Cela en était presque néfaste pour lui, il sentait son autre lui, son coté maléfique qui s'agitait dans ses entrailles comme alléché par tant de choses macabres. Chose qui dégoutait Isoshi, il avait pourtant accepté ce qu'il était mais c'était toujours difficile dans ce genre de situation...

Sans quitter le ciel des yeux, le jeune Kazekage laissa son chakra échapper de son corps... Une certaine nostalgie et tristesse émanait de son regard, il s'en voulait presque pour les gens de ce pays qui n'avaient rien demandé et qui furent tous tué jusqu'au dernier sans la moindre once de pitié. Les venger ne servirait à rien à présent, les coupables de ce génocide ne sont plus de ce monde, eux aussi tué de façon déshonorante, une simple remise à égalité, surement la vengeance de ce peuple éradiqué qui malgré tout persiste à hanter ce monde sans parvenir à trouver le repos éternel. Isoshi leva alors la main, la pointant en face de lui. Il tourna lentement sur lui même observant chaque chose autour de lui, chaque cadavres. Il posa ensuite sa main sur le manche de son katana.

"Reposez en paix à présent...
La guerre est finit.
Puisse les flammes de mon âme vous indiquez le chemin vers le repos éternel."

L'air autour du Kazekage devint alors irrespirable, une chaleur sans précédent submergeait la zone. Son chakra s'était libéré et s'étendait à présent autour de lui. Un chakra remplit de tristesse prêt à exploser. Une cérémonie funéraire, c'était la meilleur chose qu'il avait trouvé à faire. Le sol commençait à fumer à cause de la chaleur, les corps des cadavres commençaient à prendre feu. On aurait crut que l'enfer se formait sur ce village en ruine. Des flammes se formèrent alors autour de Isoshi. Descendant du Clan Taku, utilisateur d'un art perdu nommé: Shukaton, l'art de la calcination. Les âmes perdus de Iwa ne pouvaient espérer mieux pour une incinération de leurs corps putride et les flammes laveraient ces terres souillés par le sang. Tout s'embrasa alors autour du jeune Kazekage, la chaleur devenait de plus en plus insupportable, même l'air aurait suffit à vous brulez au troisième degré. D'ici peu, tout le village brulerait par les flammes de ce jeune homme aux cheveux argentés. Il continua alors d'avancer, embrasant ce qui se trouvaient autour de lui. Les flammes dansaient dans tous les sens, tout se consumait pour ne laisser que des cendres. Une incinération général. Un adieu à ce monde pour ce peuple qui avait tant souffert, un départ pour l'au delà spectaculaire, dernier hommage qu'il pouvait à présent leur être donné.

Isoshi leva les yeux et aperçu une silhouette sur un toit, il ignorait qui cela pouvait être. Ennemi ou non, s'il ne bougeait pas, il allait se transformer en momie toute desséchée avant de finir calciner et changer en cendres. Le Kazekage croisa alors les bras, cessant de marcher. Fixant cette ombre sur ce toit en ruine. Devait-il l'aider? Avait-il besoin d'aide?

"A ta place...
Je ne resterais pas là haut, la chaleur doit être intenable."

Les bâtiments brulaient tout partout dans ce qu'il restait du village des pierres. L'endroit c'était changé en un immense brasier de l'enfer. Le ciel étoilé, les cendres incandescentes, le crépitement des flammes, tout ceci avait quelque chose de magique, de magnifique, après tout le descendant du clan Taku n'avait pas voulu tout détruire...

Une odeur de cerisier mélangé à celle de la fumée, des cendres et de la mort. Une présence particulière, féminine par moment et masculine par d'autre. Un personnage bien énigmatique, voilà ce qu'en pensait Isoshi. Les flammes commençaient doucement à calmer leurs danses endiablées, la chaleur devenait moins forte, très subtilement on pouvait sentir que le brasier perdait en intensité car le jeune homme le contrôlait et il ne voulait bruler plus que nécessaire. Il avait écouté chaque mots de l'inconnu, chaque syllabe et avait bien prêter attention à ce qu'il devrait y répondre. Sa longue veste blanche ondulait à cause de la fine brise mais surtout de la chaleur. Il releva sa main pour la passer dans ses cheveux, laissant voir une chaine argenté autour de son poignet, une chaine qui s'enroulait aussi autour de sa main. Il aimait les bijoux et cela se voyait avec son collier, ses anneaux, son bracelet, ses bagues.

"Taku Isoshi...
Apprenti Kazekage."

Inutile d'en dire plus, dire de quel village il venait n'était pas nécessaire avec son grade. Apprenti? Oui car Sora était toujours là à diriger le pays à le conseiller à lui dire comment faire, comment agir. Cet homme ne laisserait pas sa place ainsi sans être sur que notre héros serait à la hauteur de ses espérances. Isoshi se sentait chaperonné mais cela ne le perturbait pas, après tout, il se moquait bien d'être Kazekage ou non, ce qu'il voulait c'était agir pour son pays en mémoire à Tetsuko, l'ancienne Kazekage ainsi que pour Gaara, qui tout comme lui était maudit par un être maléfique... Un bruit assourdissant fit quitter Isoshi de ses pensées: un bâtiment qui s'écroulait, dévoré par les flammes. Encore quelques secondes et le brasier infernal, dernier hommage à Iwa allait s'éteindre comme ce glorieux pays. Né dans la violence, détruit par les flammes et apaisé par le feu, un destin tragique qui pendait au nez de tous les pays ninja de ce monde.

"Et puis-je savoir ce que quelqu'un de Konoha fait ici?
Venu danser sur les tombes d'un vieil ennemi?
Même si cela ne semble pas être votre intention..."

L'endroit était de nouveau sombre, la fumée s'élevait d'immenses paquet de cendres qui étaient peu de temps auparavant les bâtiments du village. Le feu et la cérémonie d'adieu avait cessé mais qui sait, peut-être qu'un combat allait bientôt éclater ici même si cela aurait été une insulte pour les morts qui venaient enfin d'être apaisé. Konoha... Ce pays avait été détruit bien avant Suna et ainsi aucune aide du pays du feu ne put venir prêter main forte durant l'attaque de Kiri et Kumo, laissant Gaara seul face à la mort. En vouloir à Konoha? Non... Chacun à eut son lot de désolation et il était inutile de ressasser le passé. Les coupables étaient Kiri et Kumo, il restait à savoir si ces deux pays comptaient s'en prendre de nouveau à eux ou non. Si c'était le cas, Isoshi calcinerait tout sans la moindre pitié, laissant même son démon finir le travail si lui même ne le pourrait pas. Oui, une haine profonde, une envie de vengeance mais surtout une envie de protéger son pays, par mémoire pour ceux qui sacrifièrent leurs vies pour sa patrie.

Le jeune Kazekage observait l'inconnu, le détaillant brièvement du regard. Des cheveux longs, tirant sur le violet. Un corps fin, presque efféminé un peu comme lui en faite. Mais quelque chose était différent, une impression féminine semblait subsister au fond de cette étrange personne. Sa voix par moment plus masculine que d'autre, son parfum. Qui était-ce en réalité? Devait-il proposer son aide envers Konoha? Le village, le pays accepterait de réconcilié une amitié avec eux?

"Votre pays a lui aussi eu son lot de sinistre je crois.
Comment ça se passe à Konoha?"

Question à laquelle il connaissait déjà la réponse, ayant été envoyé à plusieurs reprise au pays du feu sur ordre de Sora. Il lui semblait même avoir déjà vue cette personne mais n'en étant pas sur, il préférait éviter le sujet. L'odeur de brulé envahissait à présent la zone et l'odeur de chaire brulé pouvait même donner des hauts le cœur. Isoshi proposa d'un geste de la main de se diriger un peu plus loin afin de ne pas respirer plus longtemps les fumée toxique de ce qu'il restait du grand brasier.

Il marcha silencieusement, sans prêter attention à l'autre, sans savoir si cette personne suivait ou non. Peut-être prendrait-il la fuite sans chercher à discuter plus longtemps, qui sait? Isoshi grimpa sur des rochers, se retrouvant un peu plus loin que le village, il se tourna pour observer son œuvre: un immense tas de cendres encore incandescentes. Il fit un sourire en guise d'adieu aux âmes de ce pays. Disant adieu aussi à ce pays qui n'en était plus un depuis longtemps déjà.

Akito Hateshinai, le Kage de Konoha, une révélation à laquelle Isoshi n'avait pas songé. Il s'était donc légèrement dévêtu et s'était installé en tailleur sur le sol. Invitant le Kazekage à en faire de même. Ce personnage énigmatique voulait donc discuter des deux pays, afin de trouver un point d'accord, un traité de paix voir plutôt une alliance comme autrefois. Quelques informations sur Konoha, qu'il avait déjà en faite, il savait que le village subsistait malgré les difficultés qu'il a connu. En revanche, il ignorait que le village disposait d'énormément de provisions, après tout la forêt est en soit même un vaste garde mangé... Isoshi dégaina son katana, le bruit de l'acier glissant sur le fourreau en bois, un bruit particulier que nombreux combattants appréciaient particulièrement. Il enfonça alors son arme dans le sol, la laissant là avant de s'accroupir pour s'assoir en face de cet homme. Cet homme? En était-ce vraiment un en faite? C'était une question qui continuait de trotter dans la tête du jeune Kage. Certains détails anodins montraient un coté féminin refoulé, il y avait aussi ce parfum, ses traits de visage aussi, très féminin avec une pointe masculine comme si cela avait été un rajout non voulu de la nature. Mais ainsi dévêtu, il ne pouvait voir aucune poitrine et la réponse était donc que Akito était bien un homme, même s'il ne pouvait l'affirmer avec certitude...

Konoha était donc prêt à donner des vivres, à trouver des alliés afin de se relever mais aussi pour avoir des médicaments. Pourtant le pays du feu était très doué dans le domaine médical, en quoi Suna pourrait se rendre utile? Ne voulait-il pas plutôt un droit de liberté sur les terres du pays du vent? Afin de chercher dans le désert ces quelques plantes miraculeuse qui servent généralement à concocter les poisons des marionnettistes? Enfin qui dit poison dit aussi antidote mais il y avait bien plus de plantes dans ce désert qu'on pouvait le croire. Le jeune homme se souvenait d'un oasis auquel il avait séjourné six mois avec ses parents, durant sa période d'exil du village... Un oasis couvert de fleurs en tout genre, de l'eau pure pour plusieurs dizaine de personnes. Les plantes de cette oasis étaient toutes très rare et utile, un rêve non connu mais tant espérer pour Konoha dirait-on...

Isoshi leva alors les yeux au ciel, l'air se rafraichissait ici, éloigné de la fournaise. Le ciel se couvrait lentement, alors que la fumée noir continuait de grimper dans le ciel pour aller disparaitre dans les hautes sphères. Il baissa alors le regard le posant sur cet être dépourvu de sexe, sur cet homme qui pour lui ne pouvait réellement en être un.

"Suna a très bien survécus. Enfin, le village a eut son lot de désolation...
La mort du grand Gaara, la prise de pouvoir de Tetsuko-sama...
La révélation au grand jour de notre survit par Sora-taïcho.
Je pensais que le Hokage connaissait déjà tout ça vue que votre ancien chef avait rencontré le notre, enfin...
Le village subsiste, caché aux yeux du monde sous la protection ultime de feu Gaara-sama.
J'avoue qu'une amitié avec le pays du feu ne me dérangerait pas,
tant pour rendre honneur au passé
et aussi car contrairement à beaucoup,
je ne vois pas votre absence d'assistance lors de la destruction de notre pays
comme une trahison..."

Oui, car à cette époque Konoha n'était pas détruit certes mais bien incapable de faire quoi que ce soit, dévoré de l'intérieur par les ombres funeste de Kumo et Kiri. Le village au premier regard semblait bien, mais il n'existait déjà plus de véritable armée militaire, le peuple craignait trop pour sa vie pour oser tenter quoique ce soit. Comment Isoshi savait tout ça? Les discussions avec Sora et Tetsuko, de plus les relations avec Konoha s'étaient remises en route il y a peu et notre personnage y avait participé., même si les relations restaient très limité, chacun éprouvait une haine muette envers l'autre, lui en voulant de ne pas être venu l'aider quand il en avait besoin...

"Obtenir des médicaments donc.
Et qu'y gagnerait-on? Des vivres? Mais encore?
Ce que je veux dire, c'est que nos deux pays ne s'aiment plus beaucoup...
De ce faite, il faut le faire accepter à nos peuples pour que cela puisse marcher."

Isoshi avait bien une idée derrière la tête, mais sans l'avis de son maitre, le vrais Kazekage agissant dans l'ombre, il ne pouvait expliquer ce qu'il pensait faire pour retrouver l'amitié perdu de ses deux pays. Un examen pour les Genin, comme autrefois mais uniquement entre Konoha et Suna, le tout de manière agréable sans aucune rivalité. Si les jeunes pouvaient parvenir à créer un lien entre eux, ce serait pour la suite extrêmement bénéfique car tôt ou tard, la nouvelle génération prendrait le pas sur la vieille et ce seront alors à eux de faire ce que les autres ont fait avant eux: faire les meilleurs choix pour l'avenir...

"Je ne suis qu'apprenti Kazekage car... Sora-Taïcho es toujours là.
Il me forme à le remplacer, c'est un homme sage et il veut être sur que je suis digne.
Ainsi, si j'obtiens son accord, je vous proposerais bien un examen pour nos Genin.
Sans rivalité caché, sans méchanceté, le tout pour solidifier nos relations..."

Isoshi resta ensuite muet, attendant une quelconque réponse ou suggestion de Akito. Il pensait à lui demander si c'était bien une femme ou non car cela le perturbait un peu, il se sentait étrange, comme attiré mais aussi repoussé par cette personne qui restait à ses yeux, un véritable mystère, une intrigue dont il aurait aimé pouvoir résoudre pour son plus grand plaisir. Oui, vous l'aurez comprit, le jeune Kazekage est plutôt curieux, mais ses bonnes manières font qu'il ne pose pas les questions dérangeante ou sans tact.

De plus en plus perturbé par le gestuel de son interlocuteur, Isoshi se posait toujours la même question. Laquelle il ne poserait pas ouvertement à la personne concernée en tout cas. Il, ou elle, voulait savoir ce que ça faisait d'avoir encore quelqu'un qui veille sur soit alors qu'on est le chef du pays. Ce qui fit rire Isoshi. Il n'avait jamais supporté l'autorité, ni de prêt comme de loin. Alors avoir encore un chaperon alors qu'on est supposé être le chef, le grand patron, c'était un peu frustrant. Mais bon, c'était surement mieux ainsi, sa folie meurtrière, sa soif de sang, son autre lui quoi, c'était un facteur trop dangereux, trop hasardeux pour ne pas s'en méfier et le craindre. Ainsi, si Sora était toujours là, dans son dos, son ombre à chaque fois, c'était surement pour surveiller la progression du démon sur le jeune homme. Mais il était vrais que, en général, l'ancien chef du pays laissait une large liberté à Isoshi, sauf depuis peu où il ne voulait pas trop le voir quitter le village, surtout seul... Mais le Kazekage était ainsi, un loup solitaire, un damné des dieux et des humains car il avait en lui l'abomination du ciel, la haine de plusieurs peuple, de plus d'un millier de ninjas en lui, ancré à son âme et son corps, dévorant la haine depuis quarante ans si ce n'est pas plus.

"Avoir un chaperon... Un vieux têtue qui vous dit quoi faire...
Je me croirais encore Genin avec mon Sensei.
Mais bon, il sait ce qui est bon pour le pays, pour le village et moi...
Moi je ne sais que détruire et être rejeté."

Ses derniers mots semblaient s'être étouffé dans sa gorge, les rendant presque inaudible pour son interlocuteur: Akito. Il avait failli sans le vouloir, dire ce qu'il était, avouer qu'il se voyait tel un monstre. Non, qu'on le voyait comme un monstre plutôt. Il se releva alors, posant sa main sur le manche de son sabre, se servant de son arme comme d'appuis pour se redresser plus facilement. Il fixa le Hokage, lui faisant un sourire avant de ranger son arme dans son fourreau. Le vent souffla alors plus fort, un grand courant d'air, balayant les cheveux argenté, les plaquant en arrière laissant ainsi voir entièrement le visage mâte de notre personnage. Il fit un autre sourire, les yeux fermé, il délectait cette sensation; celle du vent sur son visage, chose qu'on sentait rarement sous le dôme de sable alors que c'était le village du vent... Triste ironie obtenu grâce à ces guerres stupides qui n'avaient pour but que de trouver un coupable à la folie elle même des hommes.

"Sora-Taïcho est un mec bien...
Strict et particulier, mais bien quand même.
Je fais ce que je veux ou presque et il me dispute comme si c'était mon père.
C'est agréable d'avoir quelqu'un pour nous aider.
Mais c'est un peu énervant... A croire que l'on me sous-estime énormément."

Une pointe de colère, de rancœur naissait dans sa voix. Mais aussi dans son ventre, il le sentait, son estomac se tordait, son ventre bouillonnait. "Il" s'agitait et se nourrissait de cette colère, de cette rancœur, se servant de tout ce qui est négatif pour augmenter ses forces. Cette chose en lui semblait vouloir sortir pour semer ce qu'elle savait le mieux faire au monde: détruire. Isoshi ferma les yeux, inspira profondément, faisant taire la chose au fond de lui... Depuis le temps que c'était ainsi, il avait apprit à canaliser sa colère, son stress et ses peurs, tout ça était bien là, mais de façon refoulé et enfouis en lui et il était primordial que cela ne fasse jamais surface car le démon, cette lumière funeste, s'en régalerait et là, il serait alors impossible au Kazekage de reprendre le contrôle... Il le savait. Il savait qu'il était en réalité une bombe à retardement, la date et l'heure était inconnu mais tôt ou tard, il exploserait sauf s'il était tué avant. La sensation maléfique qui avait émané de lui durant un instant, une seconde à peine avait disparut aussi vite qu'elle était apparut ne laissant que peu de chance à Akito pour s'en rendre compte sauf si elle avait coutoyé régulièrement un Noroiko et là, elle l'aurait comprit très vite. Ses pensées se concentrèrent sur cette personne justement, il était revenu à sa gestuel, sa façon délicate de manipuler son masque devant son visage, ce petit geste anodin sur sa paupière, ça et d'autre, tout montrait une femme, une envie de prendre soin de soit. Ce qui était plus qu'étrange au vue de son look, sa tenu, tout paraissait si masculin au premier abord. A présent, il en était presque sur, c'était une fille, il en aurait mit sa main à calciner! Mais pourquoi se faire subir autant de chose? Pourquoi ne pas être simplement soit même, une femme? Un doute persistait donc toujours, peut-être était-ce simplement un homme avec des manières, oui pourquoi tout de suite chercher une explication complexe et tordu? Parce que c'était plus amusant ainsi? Oui, surement. Enfin, il était temps de partir, de rentrer à Suna, sauf si Akito voulait discuter d'autre chose car là, lui ne savait plus quoi dire...

"Pourrais-je oser une question?"

Il fit un sourire amusé, voir même taquin. Révélant une nature mesquine, un coté enfant qui était toujours en lui malgré l'âge. Il croisa alors les bras tout en se retournant, faisant ainsi volte face à Akito. Il prenait déjà la direction pour partir, s'en attendre la réponse à sa question. Question qu'il n'avait même pas encore posé en faite. Mais il préférait garder ça pour plus tard, lors d'une prochaine rencontre. Il aurait bien voulu jouer avec, un petit combat, un peu de violence lui aurait bien plut. A lui? Non. A ce démon... Encore une émotion non contrôlé, à croire qu'il se faisait lentement dévorer de l'intérieur. Peut-être était-ce le cas, on ignorait encore beaucoup de chose sur les Noroikos, à commencer que ceux ayant eut le monstre en eux n'ont jamais vécu très longtemps, une dizaine d'années tout au plus... Alors que Isoshi avait déjà largement passé la date limite de péremption, si la normal était une dizaine d'année. Car lui, il avait ça dans le ventre depuis ses cinq ans et à présent, il en avait presque vingt de plus... Enfin, cela ne l'empêcha pas de sourire, un sourire plein de bonheur, de plaisir, surement du à la question qui lui irritait la langue et les lèvres, cette question qu'il voulait poser depuis un petit moment déjà. Le tout, s'agissait de le dire avec tact et amusement.

"A notre prochaine rencontre...
J'aimerais savoir ton véritable nom Akito.
Et savoir qui tu es vraiment.
Hokage, oui surement, mais ce n'est pas de ça que je veux parler."

Sans attendre de réponse, il commença à s'éloigner tranquillement, glissant lentement ses mains dans ses poches, levant les yeux aux ciel, il disparaissait lentement dans l'obscurité de la montagne, si Akito voulait continuer de lui parler, il le pouvait. D'un haussement de voix ou en lui courant après, il aurait fait s'arrêter Isoshi...

Un rire léger s'échappa des lèvres de Akiko. Légèrement masculin, une pointe de féminité. Oui, se jeune homme : elle l'aimait bien. Rare était les gens qui lui dévoilait son propre mensonge. Un mensonge qu'elle connaissait très bien elle même mais dont elle aimait les épines, les ronces et la douleurs. Parce qu'il lui permettait de ne pas oublier le plus important : sa moitié, son frère jumeau. Elle fit un pas en avant, puis un deuxième plus rapide et haussa la voix pour parlé a cette homme.

" Moi, je crois qu'il veille sur toi parce qu'il t'aime beaucoup. Parce qu'il a peur que le métier blesse ton cœur. "

Un instant, la belle ferma les yeux. Pensant qu'elle n'était vraiment pas faite pour être Kage, parce que ses erreurs avait parfois couté des vies, et que sans doute, si il y avait quelqu'un au dessus d'elle, elle pourrait se dire que ses de sa fautes a lui? Égoïstement. C'est se qu'elle se disait, mais, elle savait qu'il ne serait pas ainsi dans un tel cas, mais que l'être qui nous aimes ferait tout pour évité que l'on face des erreurs, que l'on évite de se blesser.
Se qui fit surtout fermé les yeux a la jeune fille, se fut son ton, sa voix, elle n'était pas se qu'elle avait cru faire. Elle avait sonné plus aigu, et même si cela la faisait sourire, cela la faisait souffrir aussi. Elle ne serait jamais vraiment se que sa mère désir. Peut importe combien elle le souhaite.

Alors Akiko ouvrit les yeux, des yeux bleu, bleu azur et non plus couleur de l'acier. Bah avec lui, qui ressemblait tellement a son frère, sans vraiment être lui, elle pouvait bien se permettre non? Elle pouvait bien se permettre d'être Akiko. Puisque ... C'était ça non? Qu'il voulait, qu'il voulait savoir.
Alors elle récupéra ses armes et sacoches rapidement, réattachant le tout a sa taille et a sa cuisse puis elle courut, sentant d'une petit roche a une autre et la pluie vint lentement s'abattre en fine gouttelette sur le sol. Akiko baissa les yeux dérapant sur une roche et tomba contre le dos du Kazekage. Brutalement, bien que le jeune homme ne bougea pas d'un centimètre.
Elle murmura alors, assez fortement pour ne pas être couverte par la pluie qui s'abattaient de plus en plus fort.

" Si vous me révélez vos secrets, je vous révèlerez les miens. "

Un sourire narquois sur le visage qui se lisait a travers ses mots. Elle ferma les yeux, ses deux mains posé sur le dos du jeune homme.
La pluie battaient fort, plaquant les cheveux mauve foncé de la fille sur son dos, ses tempes et ses épaules.

Alors que ses pas l'éloignaient de cet être étrange, Isoshi sentait l'air se rafraichir. Il senti alors les première gouttes d'eau tomber sur lui, sur sa peau, sur ses cheveux. La pluie... Une chose si rare et pourtant si appréciée et désirée à Suna. Akito pensait que si Sora était toujours là à lui dire quoi faire, c'était par amour... Par amour? Cet homme voulait simplement ce qu'il y a de mieux pour son pays, il se moquait bien que ce soit Isoshi ou un autre qui le remplace du moment que le pays s'en portait bien. Après tout, il l'avait choisit uniquement car il était un Noroiko, un des pariât de ce monde et qu'il espérait que cela fasse comme avec Gaara. Savoir si c'était ou non le bon choix, Isoshi l'ignorait même si Sora y croyait dur comme fer. Le jeune Kazekage se laissa glisser d'un rocher, tombant sur le sol rocailleux de la montagne, il continua d'avancer jusqu'au moment où Akito lui rentra dedans. Se collant à son dos, se collant à lui en silence. Sa voix était plus féminine, était-ce vraiment une femme ou non? Allait-il ou elle lui avouer la vérité? Enfin... Qu'importe, il était peut-être préférable de ne rien savoir et de profiter du moment en imaginant que c'était bien une femme car apprendre l'inverse risquerait d'être amusant et écœurant pour le Kazekage. La pluie était bien plus violente à présent et Isoshi était trempé. Elle disait donc que s'il lui révélait ses secrets, elle voudrait bien lui avouer les siens. Un sourire amusé se forma sur le visage mâte du jeune homme aux cheveux argenté. Des secrets? Qu'avait-il à cacher? Rien, si ce n'est un détail qui ne concerne que Suna no Kuni... Révéler être un Noroiko était bien trop dangereux, tant par la nature même de cette chose en lui que pour sa sécurité. C'était toujours la chasse au démons pour Kumo et pas que pour eux... On pouvait déjà vouloir tuer le Kazekage, alors inutile de dire que en plus il était dans la liste noir du monde en étant ce qu'il est depuis enfant.

"Un secret?
Il ne me semble pas avoir évoqué que j'en avais un...
En quoi pensez vous ça?"

Une chose l'amusait: il avait apparemment vue juste, Akito cachait bien quelque chose et donc il avait surement raison de penser que ce n'était pas il, mais bien elle. Il se retourna alors lentement, empoignant les poignets de Akito, la regardant alors. Ses yeux semblaient différent, mais il n'en était pas réellement sur. Une teinte différente? Peut-être... De là où Akito était, presque collé à lui, Isoshi pouvait parfaitement sentir son parfum de cerisier même sous cette pluie battante. Il se pencha alors vers Akito, il posa son index sous le menton de Akito, lui relevant le visage pour mieux la regarder. Leurs visages étaient proche, très proche, leurs regards se pénétraient, se mélangeaient sans qu'un seul mot ne sous prononcé. Le silence régnait sous cette pluie battante, le vent battait son plein. L'endroit ne pouvait être on ne peut moins romantique et pourtant, c'était agréable, si amusant. Oui amusant car il ignorait toujours si cet homme en était bien un ou non même s'il aurait mit sa main à calciner que c'était une femme. Un sourire timide, un regard doux, combien de temps étaient-ils restés là ainsi à s'observer le blanc des yeux mutuellement?

"Alors qu'elle est votre nom mademoiselle?"

Inutile de tourner autour du pot plus longtemps, inutile de se voiler la face. Il la voyait comme une femme et en était persuadé alors pourquoi ne pas directement l'avouer? Si elle osait lui dire la vérité, alors peut-être lui avouerait-il ce qu'il est, ce qu'il a en lui... Un démon sanguinaire se nourrissant de la négativité du monde, de la haine, de la violence comme de la peur...

Il avait écouté chaque mots, but chaque syllabe sans jamais chercher à la couper, sans jamais chercher à l'obliger de continuer alors qu'il la voyait souffrir un peu plus à chaque son sortant de sa bouche. Tel une douleur qui devait lui piquer la langue, lui bruler les lèvres. Il en avait presque pitié pour elle, devoir changer de vie, singer celle de son frère juste pour garder sa mère en vie, pour recevoir encore son amour, être aimé et attendu par quelqu'un... Tout ça pour garder un sens à sa vie, cesser d'exister pour vivre à travers quelqu'un d'autre. Le Kazekage trouvait ça bien triste, voir même atroce, ce qui lui faisait mal, c'était d'imaginer sa mère qui l'avait rejeté et qui espérait la survie de son fils à celle de sa fille. S'imaginait-elle ce qu'elle avait fait? Qu'elle avait tué sa fille pour un caprice d'enfant? Oui, car à présent, Isoshi comprenait, à ses yeux, Akiko était morte à l'intérieur, morte pour être Akito. Elle s'était enfoncé dans le mensonge, engouffrer dans une illusion pour avoir un amour qui ne lui était même pas destiné, juste pour que cette personne se sente mieux. Le bonheur ne s'obtient pas avec le malheur des autres... Le passé en était la preuve: un homme avait mit le monde à feu et à sang juste pour venger son frère mais au moment de mourir, il n'avait pas retrouvé pour autant le bonheur et son frère ne lui fut jamais remit. Comme les vies qu'il prit durant bien des années à cause de sa folie. De part cette révélation, son envie de s'allier avec Konoha s'estompait, juste par le faite d'imaginer qu'il puisse exister des gens aussi sot pour oser souhaiter la mort d'un de ses enfants pour la survie d'un autre... Son regard était triste, l'eau de pluie coulait sur son visage, lui donnant ainsi l'impression de pleurer. Pleurait-il? Qui sait.

Il serra alors la demoiselle contre lui, l'entourant de ses bras comme pour la protéger, comme pour la réconforter. Il ignorait quoi dire pour l'aider, il ne savait comment la consoler, comment la faire redevenir femme, comment faire comprendre à sa mère la vérité sans à être cruel avec. Car oui, à cet instant, il aurait bien frappé sa mère, il lui aurait même hurlé dessus pour lui faire réaliser ses erreurs, sa bêtise, sa folie. Mais il n'en ferait rien, car il n'en avait ni le droit ni le pouvoir, ce n'était pas à lui de le faire ni même d'en parler. Il serra Akiko un peu plus fort, laissant échapper un soupire.

"Un gamin.. Aimé de son clan, de sa famille, de ses amis.
Il passait son temps à courir partout, à rire, à faire l'idiot. Il avait quoi?
Cinq ans? Oui c'est ça... Tout allait bien pour lui, tout était simple aussi.
Mais le bonheur ne dure jamais longtemps..."

Toujours coller à elle, la tenant doucement entre ses bras, il releva la tête, fixant le ciel gris remplit de nuage. Laissant ainsi la pluie couler sur son visage, comme pour le laver de ses péchés... Pouvait-il ou non lui dire? Il savait parfaitement que non mais il suffisait que Sora ne l'apprenne jamais, c'était pas plus dure que ça.

"Il passait donc son temps à jouer, à rire, à découvrir le village.
Protéger sous un dôme de sable, à l'abri du soleil et du vent.
On aurait pu penser qu'il serait en sécurité, la guerre était loin derrière en plus.
Mais quelque chose traversa le dôme, explosant le sable venir s'écraser sur le sol.
Cette chose remplit d'ondes négatives tua plusieurs enfants en explosant.
Mais celui au centre du cratère, celui qui avait été choisit pour ce malheur, lui était bien en vie, et même pas blessé. Touché par une lumière maléfique, par un fragment de l'âme de l'homme le plus connu et détesté du monde, l'âme d'un démon gigantesque craint de la planète entière... Un fragment de Juubi avait touché ce gamin, si pure, si innocent.
Alors qu'il n'avait que cinq ans, il fut rejeté de son village, de son pays.
Destiné à errer à jamais dans le désert pour y mourir..."

Il préféra taire certains détails, comme ses parents qui le suivirent et que le désert faillit tuer à plusieurs reprises comme le faite que lui même avait faillit les tuer en libérant ce démon sans le vouloir. Juste parce qu'il en voulait à son pays, à son village, le démon s'était nourrit de ça et avait faillit massacrer sa famille... Retrouvé des années plus tard et ramené au village par Tetsuko, la Kazekage, elle sauva sa famille, blessé une énième fois par le démon. Et c'est là qu'il fut accepté de nouveau... Non car il avait changé, non car il avait vieillit mais parce qu'il pouvait servir d'arme et aussi car l'un des plus grand Kazekage du pays avait été comme lui: un porteur de démon. Mais ce n'est pas pour autant qu'il fut aimé par le village, loin de là. Même à présent, les gens se méfient encore de lui, craignant qu'il libère le monstre sans le vouloir.

"Ce fut dix ans après qu'il put revenir au village...
Le petit garçon devint alors ninja et servit d'arme pour son pays.
Même après avoir prouvé sa loyauté et son contrôle sur le monstre.
Même après avoir été nommé chef de tout ce pays qui l'avait rejeté...
On ne lui fait pas encore confiance, on le chaperonne,
on le regard encore avec haine ou peur...
Juste car un jour, un jour comme les autres,
il fut choisit par le diable pour porter son enfant.
L'avait-il demandé? Espéré ou encore prié? Non...
Il voulait juste jouer, jouer avec les enfants de son âge.
Au lieu de ça, il joua avec le sable et les tempêtes,
tout en voyant ses parents s'affaiblirent un peu plus chaque jours..."

On a tous des secrets, oui, elle avait raison. Le sien était atroce de part son sacrifice sur son corps, sur son esprit. Celui de Isoshi était bien différent, lui n'avait rien souhaité, rien fait pour avoir ce qu'il a eut. Elle non plus mais elle préféra s'y faire et pousser le vice jusqu'à son paroxysme. Pour ça, il avait beaucoup de respect pour elle car elle avait un courage incroyable, mais elle était la personne la plus stupide et folle qu'il avait rencontré jusqu'à ce jour. Il se mit alors à rire en voyant l'ironie de la situation, en voyant ces deux Kage raconter leurs soucis, leurs problèmes. Comme s'ils n'en avaient pas déjà assez rien qu'en s'occupant de leurs pays respectif. Mais ce qui le faisait rire, c'était autre chose: ils étaient tous les deux des monstres. Pas pareil, loin de là, mais chacun avait quelque chose qui faisait de lui un monstre. Isoshi en avait un dans le corps alors que Akiko en avait inventé pour se faire passer pour Akito, son défunt frère. Il se disait alors que ceux qui avaient eut l'idée de faire d'eux des Hokage et Kazekage devaient être encore plus fou qu'eux, encore plus dérangé que ceux qui avaient engendré les guerres dans ce monde. Comme quoi l'homme n'apprend jamais de ses erreurs...

"Et qu'est-ce qui t'empêche d'être toi même quand t'as mère ne t'observe pas?
Ton frère et ton père aurait voulu voir ce que tu es devenu tu penses?"

Au diable le vous dirait-on. Non qu'il voulait lui manquer de respect, mais il trouvait plus facilement ses mots en parlant ainsi. Il pouvait aussi parler avec plus de douceur et paraitre plus proche d'elle, telle un ami, un amant ou encore un confident. Même s'il n'était rien de tout ça, cette nuit, sous cette pluie, sous ce vent et cette odeur de chaire calciné, il pouvait être ce qu'elle voulait du moment qu'elle parvenait à ouvrir son cœur, à soigner ses blessures et enfin se sentir juste une fois, rien que pour un petit moment: être ce qu'elle est vraiment, une femme... Durant sa narration sur son passé, on avait pu sentir par moment des pointes d'amertume, de colère et de rancoeur, chacun de ses mots, de ses émotions avaient fait bouger le monstre en lui, le faisant remuer un peu plus dans son estomac. Parler de ça était tabou au pays du vent, mais cela l'était encore plus pour lui qui, c'était juré de ne plus en parler et d'éviter d'y penser pour ne pas perdre le contrôle de lui même. Car c'était pareil à chaque fois, sa haine le submergeait et il perdait le contrôle de son être... Laissant le démon, le Noroiko faire ce qu'il voulait durant plusieurs minutes ou plusieurs heures... Et à son réveil, tout était toujours pareil: désastre, mort et tristesse... Une fois de plus, le démon s'excitait en lui et malgré son calme retrouvé, il ignorait s'il allait l'emporter ou non sur la créature.

Un jour où l'autre,
Elle le dévorerait.

Un sourire se dessina douloureusement sur les lèvres fine de l'enfant. Elle ferma les yeux, se laissant aller a cette étreinte. Ne pleurant pas pourtant, la pluie le faisait pour elle.
Doucement, elle leva ses bras, agrippant le dos du jeune homme, attrapant le tissus qui le ornait le Kazekage et qui s'humidifier de plus en plus en fils du temps. Ne le serrant pas se laissant aller a l'écoute d'un conte bien désastreux sur la vie d'un enfant qui n'avait pas choisie de souffrir. La belle ferma les yeux, se trouvant bien bête, bien lâche de préférait souffrir plutôt que de se battre. Et lui se battait il ?

" Un Noroiko. C'est amusant. "

Elle serra ses doigts sur son kimono. Serrant plus fort, maintenant le jeune homme contre elle, sont sa féminité qu'il pouvait a présent presque sentir. Presser dans de nombreux bandages serrait presque a sang. Elle ferma les yeux, se laissant aller a sourire doucement. Mais petit a petit aussi, elle sentait autre chose se mouvoir. Elle sentait une autre forme de souffrance, une autre forme de ténèbres se déplaçait autours d'elle. Comme un feuillure de l'esprit. Comme une égratignure qui vous pique en vous empêchant de pensait a tout autre chose.
Mais, Akiko y était habituer. Akiko, instinctivement serra plus fort ses bras autours du jeune homme, s'approchant encore frottant doucement sa tête contre lui. Le rassurait; Elle savait, elle sentait sans comprendre. Se mouvement, se frôlement. Cette horreur, cette puanteur noir qui s'échappait; Cette horrible crainte, se dégout de soit, cette titanesque envie de solitude seulement comblé par la présence de quelqu'un qui comprend. Quelqu'un qui sait, et qui accepte.
Elle savait.

Elle savait, parce que bien que n'était pas Noroiko elle même, sa douce moitié en était un. Oui Akito était un Noroiko. Mais sa force, sa détermination et surtout sa discrétion sur se sujet avait fait en sorte que très peu de monde ne soit au courant. Akiko le savait parce qu'il était son frère. Akiko le savait, parce qu'elle l'aimait et elle l'avait accepté. Avec crainte, avec peur, et il l'avait vu, mais jamais avec dégout, jamais avec horreur. Elle avait peur oui, elle avait peur de se que la bête pouvait faire a son frère. Elle avait peur de se que le monde aurait pu lui faire a lui. Mais elle n'avait pas peur de son frère. Elle n'avait pas peur de l'aimait.

" Ça fait mal. "

Fit elle dans un souffle lasse. Une affirmation plus qu'une question. Elle savait. Elle comprenait. Elle ressentait avec empathie se que pouvait ressentir le jeune homme. comprenant, calculant, analysant se qui se passait : Le jeune homme s'affolait. L'intérieur de son corps bouillonné, culpabilisé. Son cœur de fissuré petit a petit.
Pourquoi ne donnait on pas tout l'amour qui était en nous au Noroiko? C'était ainsi qu'ils se contrôlaient le mieux, en extirpant toute leurs haines, en achevant leurs ténèbres d'une notes d'amour pure. En acceptant ses derniers, tout au fond de leurs êtres mais ... En faisant en sorte que jamais ils ne prennent le contrôle.
C'était plus facile a dire qu'a faire, penser la jeune femme, mais son frère avait réussit lui; Son frère ne serait jamais mort de son démon si la maladie ne l'avait pas prit. Sans doute parce qu'une part de son cœur a lui avait un corps 'sain'
Mais ...

Encore une fois, Akiko pouvait prêter cette partie de son cœur. Encore une fois, elle pouvait être la moitié d'un homme, pour le consoler. Pour l'écouter. Pour qu'il se confis, pour que son cœur s'apaise et arrête de saigner si abondamment.

" Isoshi ? " Souffla t elle avec douceur.

Lui, il ne trouvait rien d'amusant au faite d'être ce qu'il était. Mais il se doutait qu'elle ne l'avait pas dit en pensant ainsi... Le vent s'intensifiait, la pluie tombait de plus en plus fort. Les deux jeunes gens allaient finir par tomber malade à cause de cette tempête. Du moins pour Isoshi, c'était des conditions assez difficile: habitué au désert, habitué à la chaleur et à l'absence d'humidité, là, c'était tout le contraire... Elle l'avait appelé, pourquoi? Pourquoi n'avait-elle rien dit de plus? Il fut traversé d'un sursaut, non pas qu'il fut surprit par Akiko, mais plus un mouvement non contrôlé, un mouvement du à l'excitation du monstre en lui. Cette lumière funeste, ce résidu d'âme du Juubi mais aussi de Madara Uchiha; l'homme le plus cinglé et machiavélique que le monde ait connu. Il le savait, il le sentait au fond de lui, il pouvait l'entendre... Isoshi sentait cette âme funeste en lui, il se souviens encore que à chaque perte de contrôle, à chaque apparition du monstre, il rêvait ensuite durant plusieurs jours, voyant des choses du passé qu'il n'aurait jamais du voir, voyant des scène de la vie d'un autre... Il voyait des scène de la Grande Guerre, comme s'il y était... Son rêve le plus concret, celui qu'il se souvenait le mieux: un blond, un gamin de seize ans à peine, ce garçon avait une force incroyable, vêtu d'une sorte de manteau de lumière, il avait foncé sur le chef de l'Akatsuki, sur la menace du monde shinobi... Ce gamin n'était autre que l'un des plus glorieux ninja de Konoha, mais il mourut surement durant cet affrontement face à Madara Uchiha. Ce gamin n'était autre que: Uzumaki Naruto...
Voir des événement de la guerre était assez énervant mais surtout perturbant pour le Kazekage, il craignait qu'un jour ou l'autre, cette âme en lui vienne directement à prendre son identité, le faisant disparaitre pour reprendre entièrement vie. Oui, il angoissait...

"...Quoi?"

Il répondait doucement à la belle Hokage. Oui, elle était masquée mais elle lui avait montré son visage. Il pouvait aussi sentir son corps contre lui, pouvant ainsi mieux en imaginer les formes que ce qui lui avait été permit de voir. Il enleva alors lentement ses bras de la demoiselle. Une douleur à l'estomac, une douleur au cœur. Sa rancune, sa colère, il pensait être parvenu à la calmer, à faire taire la bête. Mais il semblait que celle-ci ne comptait pas lâcher l'affaire à présent. Une onde d'énergie négative se dégageait du corps de Isoshi, une énergie que quasiment tout ninja aurait pu détecté, tant part sa quantité que part son coté maléfique: les ténèbres, les enfers jaillissaient lentement de son être. Le Kazekage inspirait profondément, cherchant à calmer le monstre, il était parvenu à le contrôler un minimum, parvenant même à faire apparaitre son manteau de chakra et à garder l'esprit claire durant quelques minutes. Rien d'exceptionnel direz vous? Mais si, c'était incroyable quand on sait que la lumière funeste essaie par tous les moyens de dévorer l'être qu'elle habite afin de gagner en puissance, afin de reprendre sa forme originelle... Alors qu'il tentait de se calmer, du moins de calmer le monstre, il fit un sourire timide à Akiko, la regardant avec douceur, il devait parvenir à se changer les idées, parvenir à contenir le démon.

"Tu n'as pas répondu à ma question sinon...
Pourquoi ne pas être ce que tu es vraiment hors de la vue de celle que tu aimes?
Ton défunt frère... Et ton père... Seraient heureux pour toi, de te voir ainsi?"

Oui, seraient-il heureux de voir leur sœur ou leur fille accompagné d'un Noroiko sur le point de se changer en monstre car il n'arrivait pas à se calmer, car il était trop faible pour tenir tête à la bête qui habitait ses entrailles. En pensant ainsi, il n'arrangeait rien, car il s'en voulait lui même et cette colère aussi simple soit-elle nourrissait d'avantage le démon. Il prit une longue inspiration, sentant de nouveau ce parfum de cerisier, cette touche si subtil qui l'avait dés le début fait douter de ce qu'était Akiko, car ce n'était pas le parfum d'un homme, mais bien celui d'une belle femme. Akito... Akiko, qu'importait son prénom au final, l'important était surtout qu'elle parvienne à s'accepter comme elle est ou comme elle vit, l'important était qu'elle soit heureuse, bien dans sa peau. Il serra le poing, se concentrant une fois pour toute. Il hurla intérieurement que le monstre la ferme, qu'il se taise et retourne au fond de lui, il n'était pas invité à la discussion et il était très bien là où il était. Sa main s'ouvrit alors, il souffla lentement, il semblait avoir réussi à se calmer. Il fit un petit sourire à la Hokage. Même trempée, même si ses cheveux n'étaient plus en place à cause du vent, il l'a trouvait jolie, il trouvait ça atroce de ce faire subir ce qu'elle se faisait... Il voulait lui dire même si elle le savait déjà.

H.S: désolé si c'est court mais je voyais pas trop quoi dire ou faire après ton Rp e_e
A part me changer en monstre... Enfin ça aurait pas aidé pour les relations entres nos personnages ni entre nos villages xD

HS : ça aurai pu être quand même rigolo

La jeune femme recula sa tête, reculant d'un petit pas pour pouvoir répondre au jeune homme.

" Ses parents sont mort. Ils nous ont laissé là moi et ma mère. Alors je crois que quoi que je puisse faire ils ne nous observe pas. Ils ne nous protège pas. Les morts sont morts et ils ne reviennent pas. Peut importe combien de fois on espère un signe. "

Le grondement de la colère ne fit pas peur a Akiko. Le frottement des ténèbres contre sa peau, éraflure de cette puanteur funeste. Elle ferma les yeux, sentant le froid la gagner. Un froid plus intense, plus glacial plus que la pluie, que le vent. Akiko fit un pas en avant, un petit pas. Elle serra un peu plus le jeune homme contre elle, ferma doucement les yeux, murmurant des sons, soufflant.

Chantant d'une voix claire et douce, quelque fausse note si douce a l'oreille se glissant sans encombre dans le champ si peux souvent murmurer. Comme une caresse, comme un bonheur, les souvenirs revenaient en sa mémoire comme ces mots qu'elle avait cru depuis si longtemps oublier.
C'était un jour du passé qui lui semblait le plus clair. Un jour ou se frère avait perdu le contrôle sur ses émotions, sur ses sentiments. Ou il avait été tellement en colère ou tout avait volé en lui; Elle se souvenait elle se souvenait avoir remercier le ciel d'avoir était là se jours là. Sinon il aurai peut être tuer tout ses coéquipier de mission. C'était une nuit où le monstre avait prit le dessus, une nuit de pleine lune ou ses sentiments profond avait dérapé, ou son amour interdit avait voulu se fixé, savoir. Akito était bien plus sensible qu'il n'avait toujours voulu le faire voir; Sa sœur était précieuse et il l'aimait. Il l'aimait plus qu'il n'aurai dut l'aimer. Se fut peut de temps avant sa mort, et, Akiko n'avait nullement, jusqu'à maintenant, regretter le geste qu'ils avait eut l'un pour l'autre. Elle avait chanter pour lui, comme a chaque fois qu'il s'était sentit triste, comme a chaque fois qu'il avait crus bon de venir vers elle temps le démon le tourmentait. Lorsqu'il faisait mauvais, lorsqu'il faisait beau. En pleine nuit venant se réfugier dans les bras de sa sœur. Oui a cette époque personne n'aurai pu deviné cette fragilité si apparente pour elle. Personne n'aurait pu comprendre de toute façon.
Mais cette nuit la, l'invasion de ténèbres avait été plus forte que d'habitude. elle avait du se battre contre une bête hargneuse tout en faisait en sorte que rien ne soie apparente. Elle avait dut affronter son frère en tentant de le calmé et par chance les pouvoirs du démons ne rivalisé pas de rapidité avec elle et elle l'avait mit KO au bout d'un moment d'affrontement. Oui, elle avait vaincu un démon, elle l'avait mit KO et cela, personne ne le savait. Akiko sera sa prise, ses mots se faisait de plus en plus fluide et elle se souvenait encore de ses lèvres qui s'était collé sur les siennes. De cette odeur douce de cerisier et de fleur qui s'était emportait sur elle, de cette chaleur qui l'avait prise de cette envie quoi qu'un peu glauque qui avait grandit en son cœurs. Son frère c'était excusé après cela mais elle savait qu'il ne regrettait rien. Mais savait il qu'elle avait tellement aimé se contacte ?
La jeune femme fille au mot si doux et a la voix retrouvé ferma les yeux continuant dans un murmure chaud, sous la pluie vive et tombante froide et tellement purifiante.

" Akito avait lui aussi une lumière en lui. "

Fit elle enfin.

Il comprenait, elle pensait surement être capable de calmer le monstre car elle en avait déjà vue un. Mais savait-elle que chaque Noroiko est différent? Sauf si c'est la même lumière démoniaque qui a simplement changé de corps, hors là, ça ne pouvait être le cas, simplement car le frère de la demoiselle était mort il ni a pas si longtemps à ce qu'il en comprenait. Et lui, il avait ce démon depuis tout gosse. Elle n'avait pas froid aux yeux, elle pensait vraiment être capable de calmer un monstre, elle ne l'avait pourtant pas dit, mais lui, il l'avait comprit ainsi... Il se sentait un peu vexé, lui qui n'arrivait pas à contrôler le monstre, à le calmer, malgré ses efforts, ses combats répétés contre la créature. Confiante, trop même, enfin il ne pouvait savoir si elle se surestimait ou non. Mais sans le vouloir, il avait gagné en colère, il s'emballait pour une broutille, il ne chercha pas à dissiper ce mal. Elle voulait voir un Noroiko enragé? Elle voulait revoir son frère après tout et elle le reverrait autrement que à travers son propre corps qu'elle déguise pour lui ressembler. Isoshi la repoussa, lui faisant un large sourire.

"Moi je pense qu'ils nous observent depuis l'enfer...
Je suis persuadé qu'ils veulent même nous protéger du monde où ils sont.
Même si le véritable enfer est surement ici...
Chaque vie que j'ai pris, chaque ninja que j'ai tué.
Je sais que à ma mort, ils viendront pour se venger...
La preuve, j'ai déjà un pied en enfer, le diable me tiens déjà."

L'énergie maléfique qui émanait de son corps s'amplifiait de plus en plus. La jeune Hokage ne bougeait pas, elle attendait surement de voir ce qui allait se passer. Mais Isoshi ne comptait pas se transformer et laisser le monstre si proche d'elle. Le Shukaton, l'art de la calcination, il s'en servait alors: chauffant l'air autour de lui, le rendant bientôt irrespirable. Si elle ne bougeait pas très vite, elle allait se déshydrater et elle finirait pas s'enflammer pour finir tel une momie. Le Kazekage recula encore d'un pas, l'herbe qui était trempée autour de lui était déjà sèche, prête à s'enflammer à présent. De la fumée émanait de son corps, non, c'était de la vapeur due aux gouttes d'eau qui entraient en contact avec son jutsu, son bouclier thermique, son "atmosphère enflammé". C'était sa technique héréditaire, la même qui avait servit à faire flamber les restes du village: Iwa. Il voulait qu'elle s'éloigne... Il repensait aussi au passé, à son exil de Suna, aux regards des gens qui le voyaient tel un monstre. Il sentait la rancune, la colère, la tristesse ainsi que l'amertume. L'énergie du démon était alors sur le point d'exploser, le manteau de chakra se formait lentement: noir teinté d'un rouge écarlate tel du sang mélangé à l'énergie de la mort. Un large sourire sur son visage, Isoshi fixait Akiko, il la défiait presque du regard. Chose qu'elle ignorait, c'est qu'il était capable de se contrôler durant plusieurs secondes sous sa forme démoniaque et ainsi, il aurait le temps d'annuler le manteau de chakra si il réalisait qu'elle ne pourrait rien faire. La chaleur qui était monté d'un coup, s'amplifiait alors encore plus. Le chakra du Kazekage augmentait grâce à celui de son démon, il pouvait ainsi, durant le peu de temps qu'il avait pour rester lui même, la possibilité d'augmenter de façon incroyable la puissance de ses techniques.

"Une alliance entre nos pays donc...
Mais si on apprend ce que je suis, comment pourrait-on me faire confiance?
Penses tu pouvoir calmer ce truc?
Penses tu pouvoir stopper le démon avant qu'il ne consomme mon âme?
Je vais m'en donner à cœur joie!!"

L'énergie explosa alors, provoquant un puissant souffle, repoussant la Hokage avec force. Isoshi venait de tendre les mains vers elle, utilisant un autre jutsu: Reppüshö. Un Futon dont le principe était de concentrer son chakra dans ses mains pour ensuite le relâcher et créer un puissant courant d'air pouvant repousser les projectiles ou les corps humains. Dans le cas présent, il l'avait combiné avec son Shukaton: Uzuuzu no Kuuki Jutsu. Créant ainsi un puissant souffle d'air bouillant, il repoussait Akiko avec force mais il la brulait surement aussi, de quoi la mettre en colère, la motivée pour la suite. Bien qu'il ne voulait pas la blesser, bien qu'il n'aimait pas utiliser sa lumière funeste, mais il ne savait pas pourquoi. Il avait confiance en elle et il pariait qu'elle pourrait le calmer, peut-être pas le vaincre, mais le calmer, lui faire reprendre ses esprits malgré la folie meurtrière du monstre. Le manteau de chakra avait donc recouvert tout son corps depuis qu'il avait préparé et lancé le Futon.

Isoshi se redressa, laissant ses bras tomber le long de son corps. Il prit un longue inspiration, les yeux fermés... A présent, l'enfer allait commencer, il allait perdre conscience, il allait laisser le démon s'amuser pendant que lui ferait ses étranges rêves sur le passé tragique de ce monde... Une fois de plus, il ignorait s'il reviendrait ou non à lui ou s'il se réveillerait en enfer, là où devait vraiment être sa place. Il ne sentait plus le démon s'exciter en lui, non, à présent il n'avait plus lieu de s'exciter, il avait la porte ouverte à la liberté, à la violence.

Le corps du Kazekage était devenu noir, noir comme la nuit, devenant presque invisible à présent sous cette pluie et cette nuit dont le ciel était couvert de nuages qui ne laissaient même pas apercevoir la lune... Il ouvra alors les yeux, deux orbes de lumière couleur or tirant sur l'orange, le rouge et le jaune. Tel deux lumière d'espoir pour la jeune femme en face de lui, elle pouvait ainsi le voir, le repérer facilement même. Mise à part les yeux et son corps devenu tout noir, son manteau de chakra n'avait rien d'impressionnant, hormis ces teintes rouge sang qu'on pouvaient apercevoir ici et là à différents plis de son corps. Dans cette obscurité, on ne pouvait correctement voir cette fumée noir qui émanait de son corps, cette fumée qui semblait être directement le chakra de la bête: de la concentration pure et dure d'onde négative, la colère, la cupidité, la folie des hommes accumulés durant cette période noir du monde Shinobi, la Grande Guerre.... Isoshi du moins ce qui était censé être lui, se pencha vers l'avant. S'immobilisant de nouveau durant quelques secondes. Il observait la jeune femme, il appréciait le moment. Le démon était heureux, heureux de pouvoir tuer de nouveau. Le jeune homme voyait encore ce qu'il se passait, il pouvait encore reprendre le dessus et tout arrêter, c'est pourquoi le corps n'avait pas encore bougé, n'avait pas encore foncé sur sa proie...

"Huhuhuuu..."

Un rire glauque, un rire à vous en donner des frissons. La bête avait donc déjà parlé tout à l'heure, elle se manifestait donc. D'un coup, le Noroiko fonça sur Akiko, il se déplaçait à une vitesse affolante, il ne fonçait pas en ligne droite, non, il avait d'abord prit à droite, puis à gauche. S'immobilisant alors d'un coup, soulevant la roche sous ses pieds en glissant dessus. Il emportait tout sur son passage tel un tsunami. Akiko pouvait déjà comprendre une chose: ce Noroiko là jouait tout sur la force brute, un véritable monstre de Taijutsu, aussi puissant que rapide et résistant. La pierre qui avait décollée du sol à cause du monstre fut alors percuté par la jambe de ce dernier, la projetant avec puissance sur la demoiselle alors qu'il suivait déjà pour la frapper avec force d'un coup de poing chargé en chakra. Le Noroiko n'avait pas conscience du ninjutsu, il utilisait la force simplement et ainsi il parvenait à utiliser instinctivement les techniques de Taijutsu de Isoshi, tel que la technique qu'il allait utiliser pour briser la pierre qui fonçait sur Akiko, ce même coup qui allait la percuter avec une violence inimaginable pour lui briser le dos et répandre son sang sur ce sol dévasté par la guerre, ce coup appelé: Okashö...

H.S: Forme Noroiko, Taijutsu x2 ce qui me donne: 70 au total.

Une belle esquive suivit d'un raiton visant le bras du démon. Une décharge électrique qui se répandu dans le bras puis le corps, glissant sur le manteau de chakra, faisant frémir le Noroiko. La sensation: des picotements et un léger engourdissement, sa puissance brute augmentait sa vitesse et sa force mais sa résistance était incroyable elle aussi. Le démon secoua son bras comme pour y chasser les fourmis qui lui traversaient le bras. Sa tête se tourna sur le coté, il fixait de ses yeux brillant la demoiselle. Elle pensait peut-être qu'il ne réfléchissait pas, qu'il attaquait sans relâche mais non, il avait déjà analysé la scène, comprit qu'elle possédait un truc, une capacité lui permettant de se déplacer vite.

Il avança vers elle, lentement. Ses pieds s'enfonçaient dans le sol, l'énergie maléfique rongeait tout. Il leva alors un bras au dessus de sa tête, lançant le poing vers l'avant, encore bien loin de la demoiselle. Il parti en avant, poussant sur ses jambes, se propulsant à grande vitesse en avant tout en se mettant à tourner sur lui même, tel une technique d'un clan de Konoha. Arrivé proche d'elle, son poing fracassa le sol, s'y agrippant, il stoppa ainsi net sa course pour se mettre à tourner autour de son bras; balayant normalement les jambes de la Kunoichi. On aurait dit une toupie, ses jambes balayaient tout autour de lui, arrachant de la roche sur leurs passages. Son bras s'extirpa du sol, il fit un bond en hauteur, tournant toujours sur lui même. Le sol explosa alors quand il y retomba, fracassant tout autour de lui. Le pire dans tout ça, on pouvait sentir la chaleur du clan Taku, l'air autour du démon se réchauffait, devenant petit à petit insoutenable. S'il ne pouvait pas la toucher directement car elle se déplaçait vite, il lui suffisait de tout ravager autour de lui, elle prendrait forcément un coup en même temps ou serait bruler par cet air bouillant.

Tout autour du Noroiko était alors ruines et désolation, il grognait et il avait fermé les yeux, se concentrant sur ce qui l'entourait. Dans cette obscurité son plus gros point faible était la lumière qui émanait de ses yeux, elle, il pouvait la sentir, son corps recouvert de chakra lui permettait de sentir celui des autres. Mais le plus intéressant, était qu'il s'était enfoncé dans le sol en l'ayant détruit, se sentant surement à l'abri là où il était... Son corps qui accueillait trop de chakra était sur le point de céder, Isoshi le sentait, il avait mal, il souffrait, il sentait que ses articulations allaient se rompre sous la puissance et l'utilisation extrême du démon. Il ne pouvait voir ce qu'il se passait, mais il entendait, il entendait uniquement la pluie et les battements de son cœur. Il sentait aussi la chaleur, une chaleur incroyable: la roche qui chauffait sous la puissance du Shukaton. Le Noroiko bougea alors, s'extirpant avec violence du sol, faisant de nouveau exploser l'endroit par sa force. La roche extrêmement brulante vola dans tous les sens, tel des projectiles chauffés à vif, se faire frapper par ça s'avérait dangereux et surtout douloureux. Isoshi, du moins ce qu'il en restait, s'immobilisa, humant l'air en grognant lentement. Il pouvait voir des flash, des souvenirs d'un passé qui n'était pas le sien... Il voyait des centaines de ninjas qui lui fonçaient dessus, puis, il revue la montagne de Iwa: le démon venait d'ouvrir de nouveau les yeux, fixant le sol.

Des successions de coups, de techniques,
De violence sans réel haine,
Sans envie réel de tuer.
Juste un jeu entre deux enfants.
Deux enfants voulant échapper à la dure réalité,
Ne serait-ce que pour quelques minutes,
Afin de se sentir enfin vivant et libre...

Couché sur le sol, au milieu d'un terrain dévasté qui venait de voir un combat d'une intensité incroyable. Le jeune Kazekage était là, étendu. Pas mort, pas inconscient mais juste endormi comme après une dure journée. On pouvait voir un sourire sur son visage alors que son esprit se promenait dans le monde des songes. Il voyait des moments du passé, un passé qui n'était pas le sien: la Grande Guerre Ninja, mais tout cela était si confus, si étrange, une belle jeune femme au cheveux foncé, teinté d'un violet. Une belle chevelure, une belle femme, elle semblait s'amuser durant un combat au milieu de cette guerre entre cinq pays et un groupuscule. Dans quelle camps était-elle? Isoshi s'en moquait, il voulait simplement l'approcher, la toucher...

Il voyait son rêve disparaitre comme un écran de fumée, tout se brouillait de plus en plus. Quelque chose lui avait effleuré la joue, il avait semblé aussi entendre une voix, une voix de femme. Le kazekage ouvrit alors lentement les yeux, son sourire s'élargissait alors, comme enchanté par ce doux réveil. Son regard se perdit alors dans celui de Akito, ses beaux yeux bleus semblaient comme l'envouté, comme s'il s'échappait de la réalité pour sombrer dans un autre monde, coupé du temps. Son regard se promena alors sur la demoiselle, celle-ci n'était plus aussi vêtue que avant son sommeil, avant qu'il cède la place au démon. Il avait de bref souvenir de ce qu'il s'était passé, contrôlant encore par moment le monstre, mais cela lui parvenait dans l'esprit comme par bride. En voyant qu'elle était plutôt bien dénudée, il eut l'impression que lui ou le démon avait un certain coté pervers mais bon après tout ses techniques étaient aussi la cause et non forcément due à une simple envie de la voir plus féminine qu'elle ne voulait le paraitre. Il passa alors la main sur son visage, l'essuyant d'un revers de sa manche déchirée. Du sang lui coulait de la lèvre ainsi que de l'arcade. A la sensation du vent sur sa peau, il pouvait sans le voir que lui aussi y avait laissé ses vêtements, du moins en partie, son haut était en lambeaux, il ne lui restait qu'une manche qui tenait apparemment par la volonté du saint esprit, c'est à dire on ne sait comment. Les muscles endolorit, des sensations de picotements, de brulures, lui aussi avait eut sa dose de violence ce qui le fit sourire de façon amusé.

Il ne disait toujours rien, il ne voulait pas parler. La regarder, la sentir si proche de lui semblait parfaitement lui suffire. Il passa sa main sur son visage, lui faisant un petit sourire comme pour lui dire qu'elle était bien plus mignonne ainsi, sans son espèce de masque lui cachant le bas du visage. Ses doigts s'attardèrent alors dans ses cheveux ainsi que son regard. Puis, il la fixa de nouveau dans les yeux, son sourire avait doucement disparut, son regard en disait long sur ce qu'il désirait, ce qu'il voulait. Sans un mot mais très lentement, il releva la tête pour l'approcher de celui du visage de la Hokage. Laissant les cheveux de la demoiselle caché la scène, laissant cet instant particulier uniquement à eux, pour eux et rien que pour eux...